• Une nouvelle par téléphone

    Mise à jour

    Où le mari de la nouvelle chienne reçoit un coup de téléphone auquel il n'a rêvé même dans ses pires cauchemard.


     

    « Bonsoir, tu te souviens peut être de moi, je suis un ancien ami de ta femme quand elle ne s'appelait pas encore Madame, ancien ami mais aujourd'hui son maitre »

    Je n'entend aucune réponse, je poursuis :
    « Mets le haut parleur s'il te plait, je veux qu'elle m'entende »

    Voyant le cadenas dépassé de dessous la veste, il répond enfin s'étranglant à moitié :
    « Mais vous êtes qui espèce de salaud, c'est vous qui lui avez fait ça ? Je vais vous foutre en taule espèce de taré »

    Je réponds tout doucement, il va lui falloir plusieurs minutes avant d'accepter la fatalité : sa femme est devenue une chienne soumise et appartient à un homme maintenant. Devant lui, Anne baisse les yeux, attendant la fin de notre conversation.
    «  Regarde là, regarde devant toi, te semble-t-elle révoltée, en rage d'avoir été torturée ? Te semble-t-elle prête à me faire un procès ? Et toi , es tu prêt à faire un procès ? Mais au titre de quoi ? De mari cocu ? Ça va faire rire toute la presse qui en plus se régalera des photos de ma chienne qu'elle publiera »

    Je laisse un pause :
    « tu as mis le haut parleur ?  Comme cela tu verras si elle proteste »

    Un silence.
    « Alors tu l'as mis ? »

    Je l'entend maugréer :
    « Oui ça y est, que voulez vous ? »
    « Ouvre la veste »

    De nouveau un silence, puis j'entends un cri étouffé :
    « Mais putain qu'avez .... »
    « Nous avons fait ce dont ma chienne rêve et qu'elle a rêvé longtemps avec toi, tu peux toucher les anneaux, les tourner, les remuer, elle est prête à cela maintenant ... Et si tu le fais, touche la sous le cadenas, touche son bouton, je sais qu'elle est trempée, excitée d'être humiliée comme cela et électrisée de t'être présentée ainsi »

    J'entends pour la deuxième fois le juron marseillais :
    « Tu as vu, elle dégouline, je le savais, maintenant veux tu toujours me faire un procès, tu imagines les titres : sa femme devenue chienne, il fait un procès à son concurrent, le tout agrémenté d'une photo de ma chienne, ses anneaux bien visibles. Ou tu imagines l'interview de ma chienne sur RTL : alors Madame, vous aimez être une chienne ? Enfin si tu persistes tu en parleras à notre avocat. »

    Il crie presque :
    « Mais vous êtes qui espèce de malade, notre ? Vous êtes plusieurs en plus ? Et arrêtez d'appeler ma femme une chienne »

    Je poursuis toujours calmement :
    « Ma chienne est aussi la chienne de ma femme et notre avocat sait très bien gérer ses situations. Mais si ta femme va devenir ce dont elle a le plus fortement envie : elle devient un petit animal domestique bien élevé pour le plaisir et la fierté de ses maitres. Ce que tu vois là n'est que le début, elle va apprendre à vivre chez nous en suivant nos règles et nos lois, à vivre chez nous en partageant la pièce du chien. Sa transformation va continuer, dans quelques temps elle sera tatouée comme toutes les chiennes de bon pedigree, puis probablement tondue, elle sera de toute façon toujours parfaitement et complètement épilée, rasée. Chaque faute, chaque erreur sera l'objet d'une punition, elle apprendra aussi à souffrir quand cela nous fera plaisir, quand nous en aurons envie. Ton ex femme devenue chienne est splendide, merveilleuse, je sais qu'elle sera très fière de ne pas nous décevoir, d'être notre plus beau bibelot vivant. Puis elle apprendra à maitriser son plaisir, se retenant de jouir sur notre demande ou jouissant sur notre ordre, cela lui permettra d'être prêtée, offerte à des amis, des maitres de connaissances ou à leur animaux. Une fois cette étape franchie, les dernières transformations pourront avoir lieu : ligature des trompes pour la rendre baisable sur demande sans soucis et peut-être sacrifice ultime pour que son seul plaisir devienne la satisfaction et d'exaucer tous les vœux de son maitre. »

    Je marque une pause :
    « Tu es toujours là ? Ma chienne a pas joui sur place en m'entendant tout de même ? »

    Je l'entend dire d'une voix blanche :
    « Non elle a pas joui, mais elle semble fasciner, extatique comme en transe, comme une offrande sur l'autel de la folie. »

    Sa voix devient blessée, torturée :
    « Je nage en plein délire, en plein cauchemar ... »

    Je dis sèchement :
    « La chienne dis lui que tu es fondamentalement heureuse, que tu veux continuer et que tu es prête, si je l'accepte et qu'il le veut, à revenir plus tard le voir quand ton éducation aura avancée. »

    Sous ses yeux ahuris, devant son visage déformé par la stupeur, il entend sa femme, mais l'est-elle encore, lui dire qu'elle souhaite pouvoir rejoindre le plus vite possible le chenil de son maitre et qu'elle en vibre comme jamais elle n'avait été émotionnée auparavant.

    Il lâche presque le téléphone, je poursuis toujours calmement :
    « Dans quelques jours mon avocat te contactera pour le divorce, ne t'inquiète pas elle a déjà renoncé à tout, et s'il te plait, met dans un sac plastique son passeport et son carnet de santé, le reste, tout le reste tu en fais ce que tu veux. Pas besoin de mettre des souvenirs ou des photos dans le sac, elle n'en a plus besoin. Et quand tu lui auras remis le sac, fais ton dernier geste pour elle, remet lui sa veste et dis lui que son fourgon l'attend au pied de l'immeuble. »

    Hagard, ne sachant que faire, il hésite, n'entendant pas de bruits de pas, j'insiste :
    « fais ce que je te demande, de toute façon tu l'as perdue et la reprendrais tu avec ses envies et ses anneaux ? »

    Il jette un dernier regarde de dégout à sa femme, remplit un sac poubelle avec les documents demandés, le jette à sa femme, lui lâche : « tire toi salope »

    Et il claque la porte sans lui remettre la veste.


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