• Miss soumission

    Mise à jour

    Voila le début d'une histoire, peut-être évoluera-t-elle et deviendra-t-elle un thème à part entière, nous verrons

    Cette histoire explore un thème peu traité, une relation sm avec une soumise hors norme, une femme que la société regarde comme une invalide, une femme de poids hors norme. Mais que compte-t-il à part les vices et désirs ?


    Je flânais dans les allées du salon, passant de stand en stand, regardant les étalages, les invitations à toutes sortes de soirées, toutes s'annonçant la plus lubrique du moment. Je contemplais ces hôtesses qui avaient au moins toutes trois points en commun : elles étaient superbes sexuellement parlant, elles avaient toutes des poitrines à faire douter de leur naturel et toutes semblaient ne pas savoir lire les étiquettes des vêtements. Leurs maillots étaient définitivement trop petit, à faire penser que ces charmantes femmes étaient toutes atteintes d'une myopie aiguë.

    L'étalage des myriades de sexe toys auraient pâlir d'envie n'importe quel dépôt de sexe shop, mais de ce point de vue là, j'étais un peu blasé. Il y avait certes quelques gadgets un peu moins classiques comme ce fauteuil avec un god vibrant, permettant d'attacher madame sur un gode et de la regarder jouir à loisir en sirotant un cocktail, ou bien des bijoux intimes réellement beau comme ces bagues à tétons dorées, ciselées. Suivant le dessin, il fallait tirer le téton dans une petite pompe, puis pincer le téton à la base pour poser la bague, je ne savais pas si le port était douloureux mais le résultat beau et esthètique maintenant le téton dressé comme dans une perpétuelle excitation. La notice précisait que certaines femmes pouvaient porter ces bagues au clitoris (sic). Mais mis à part ces quelques originalités, le reste était très classique, je m'étais déjà fait cette remarque après avoir visité plus d'une dizaine de sexe shops à la recherche d'un plug peu commun. J'avais été déçu : les boutiques avaient toutes le même modèle, la mondialisation uniformisante aurait elle déjà fait son œuvre dans l'érotisme ?

    Un élément nouveau était par contre la foule présente à ce salon de l'érotisme, certes qu'il y eu un salon de l'érotisme était en soi une chose nouvelle, mais un tel salon n'était plus un événement. Il y avait là une foule, et une foule diverse, aussi bien des couples dans les 25-30a cherchant des piments à leurs jeux, des couples plus âgés cherchant de la nouveauté dans ce qui était peut être pour eux devenu une monotonie. Je pouvaient voir des femmes presque mures regardant avec des sourires gourmands les hommes « exposés » sur les estrades. Ces femmes qui avait vu passé des changement radicaux dans la façon de vivre sa sexualité profitaient avec jouissance des mœurs plus ouverts que ceux de leur jeunesse où la masturbation était un péché. Cette pensé me fit sourire, qu'elle bêtise que de condamner un quelconque jeux sexuel, même si dans les jeux de domination, le sentiment de honte est un moteur puissant d'excitation, et pour qu'il y ait de la honte, il faut qu'il y ait des interdits moraux. Si tout est normal il ne peut y avoir de honte dans une pratique quelle qu'elle soit.

    Il y avait aussi de jeunes personnes, filles ou garçons regardant avec gène et malice ce qui leur semblait le comble de la coquinerie ou du vice, elles se repéraient facilement à leur gloussement et ils se repéraient facilement à leur air faussement désabusé. Décidément les filles et les garçons ne changeaient pas tant que cela. Les jupes étaient plus courtes, et le libertinage plus libre, mais il y avait encore des fondamentaux.

    Je me poursuivait ma promenade de badaud, en réfléchissant que dans la locution « relations sm », les deux mots étaient aussi important, ce qui rend les jeux excitants, jouissifs, c'est qu'ils sont certes sm mais qu'ils ont lieu dans une relation. C'est le lien entre le maitre et la soumise qui décuple la jouissance. Ce qui est excitant pour une femme c'est de se conduire en salope soumise conduite par une homme, et se conduire en salope toute seule en allant en club ou devant son pc apporte beaucoup moins de plaisir.

    C'est à cet instant de mes réflexions que je la vis, certes on voyait de tout à ce salon mais là elle était hors norme. Elle avait comment dire un volume hors norme, mais vraiment hors norme. D'ailleurs les visiteurs passaient à coté d'elle en le regardant ironiquement. Pourtant, elle examinait avec attention et connaissance les jeux sexuels qu'elle touchait, parcourait avec un brun de nostalgie les tenues érotiques étalées sous ces yeux et surtout elle parlait avec assurance mais grande déférence aux hommes auxquels elle demandait des renseignements sur leur matériel, celui en plastique sur les stand ...

    Je passais près d'elle, et sa façon de dire « Merci monsieur », tout en douceur, politesse et en baissant presque les yeux me subjugua. Cette femme nue à genoux, exposant ses mamelles plus que généreuse disant le même « Merci monsieur » redresserait surement le plus coupé des eunuques. Le salon reprenait de son intérêt par cette rencontre de poids, il me restait une décision à prendre, comment l'aborder ? Par un classique « je vous offre un verre ? » suivi un peu plus tard par un « je vous raccompagne ? », ca semblait incongru dans un salon de l'érotisme, le lieu permettait-il un « je veux vous baiser maintenant, suivez mois », non trop rapide et rien ne disait encore qu'elle aimait les ordres, son merci n'était qu'un indice.

    Je la vit reposer un god fist avec déception après avoir vu l'étiquette, l'occasion se tentait, j'achetais rapidement l'objet, ne cherchait pas à le faire emballer, mais demandait un sac plastique, le mis dedans et rattrapa ma désormais déesse callypige. J'arrivais près d'elle et osait un « Madame le gode que vous désirez est dedans », cette presque référence était incongru par le lieu et par la personne à qui je le disais qui avait tout sauf le physique gracile du petit prince, mais qu'importe l'important devenait sa réponse et non plus ce que j'avais dit.

    Elle me regarda avec étonnement, regarda autour d'elle, non cela n'avait pas l'air d'un gag ou d'une caméra cachée, elle ouvrit le sac et vit le gode long en forme de main qu'elle n'avait pas pu acheter. Un ensemble de possibles s'ouvrait à elle et j'attendais lequel elle allait choisir. Je la vis rosir et j'entendis, cette fois-ci, à ma destination, son charmant « merci monsieur ». Je la regardais avec attention attendant une suite logique, mais elle se tut. Dans ce jeu qu'est une rencontre de séduction, la balle me revenait, restait à savoir quoi en faire.

    Le plus simple est justement de faire le plus simple, je lui pris donc le poignet, jetait juste un « suis moi » et je marchais rapidement à la recherche d'un petit coin, du petit coin en fait. J'arrivais enfin au coin des besoins pressant, le mien en était un justement, au vu des couples h/f, h/h ou f/f sortant des toilettes, la « dame pipi » du lieu exerçait une certaine tolérance sur l'usage des locaux, salon de l'érotisme oblige. Je jetais un coup d'œil à l'intérieur, et regardais ma compagne, ca ne rentrerait pas, du moins pas à deux. Un couple de jeunes femmes fluette sortirent toutes souriantes d'une cabine, oui les lieux étaient faits pour ce calibre de goélettes mais pas pour le somptueux paquebot dont je tenais le poignet. Elle du comprendre mon dilemme, tourna la tête vers une estrade sur laquelle une danseuse faisait une exhibition de plus, nous étions derrière cette estrade surélevée, et nous pouvions en écartant les protections plastiques nous glisser dessous. L'avantage de la proposition était la place sous l'estrade qui ne manquerait pas et le bruit de la musique qui couvrirait tous les nôtres, et comme les toilettes étaient devenus le lieu normal des ébats, aller sous l'estrade avait un côté déviant, et donc plaisant.

    Je la tirais vers l'estrade, ecartait un pan de tissus, et avançait rapidement, nous nous trouvâmes dans une forte pénombre, le martellement des talons de la danseuse sur l'estrade jouant des castagnettes dans nos oreilles. Nous étions dans l'enchevêtrement classiques des barres métalliques d'un échafaudage, les possibilités de position se simplifiaient : je lui mis la main sur le coup, la poussait contre une barre verticale, elle écarta presque naturellement les cuisses je ne n'eus qu'à remonter sa robe pour sentir sa chair sous ma main. Avec n'importe qu'elle autre, ce geste aurait suffit à me faire sentir des lèvres, un sexe, un vagin, mais avec elle il me fallut insérer ma main, fouiller, faire ramper mes doigts dans un mouvement d'approche; presque un préliminaire pour qu'une humidité m'annonce la proximité de l'endroit recherché et qu'enfin mes doigts effleure la chaire délicate, humide, molle des lèvres s'ouvrant. Sous ma main son cou battait et aucun mot ne sortait de sa bouche, il fallait donc continuer : je sortis le gode du sac, puis de l'emballage, murmurais « écarte bien les cuisses ma », je ne terminais pas ma phrase hésitant encore à la traiter en soumise de pleins droits. Murmurer était idiot d'ailleurs, le trépignement au dessus de nos têtes me permettait de crier à pleins poumons.

    Je la sentis descendre un peu sur ses genoux, les écartant largement, la question de son assentiment ou de son désir ne se posait plus, je rendais accessible son antre et mis la main tendue du gode fist contre ses lèvres. Exécutant des mouvements de rotation j'introduis lentement l'engin dans son trou entendant les bruits de succion caractéristiques des femelles excitées. Une fois l'appareil introduit, il ne restait plus qu'à le pousser, fort, profond pour la remplir complètement, pour satisfaire son désir de dilatation. La facilité de cette étape m'indiqua que la donzelle n'était pas à son coup d'essai et que le fist était probablement une pratique délicieuse pour elle.

    Sans parler, que dire lorsque aucun mot n'a été dit au préalable et que dire lorsque tout l'espace sonore est emplit par une sorte de crépitement de mitrailleuse, j'actionnais le gode, prenant soin de le pousser profondément, le sortant presque complétement pour l'enfoncer à nouveau le plus possible. La respiration de l'inconnue, la sensation de sa sueur glissant le long de son cou m'appris que mes mouvements prenaient effet, j'accélérais alors le rythme me calant par réflexe sur le rythme de la musique au dessus de nos têtes. La sueur fut bientôt accompagnée de gémissement, de petit cris, je pouvais dire sans préjuger de rien « aller laisse toi aller, crie pour jouir, fais moi ce plaisir », la danse au dessus de nos têtes étaient maintenant accompagnée par la danse du bassin et par les cris de la femme jouissant devant moi. Le dessous de l'estrade fut petit à petit envahie d'une odeur de mouille et de chaleur, et le cou de la dame se détendit sous ma paume : elle avait jouit.

    Je voulu jouer le jeux jusqu'au bout, la laissait avec le gode en elle, sortit un feutre de ma poche, écrivit dans le noire mon numéro de téléphone sur un biceps et dit juste « maintenant tu as ma marque jusqu'à ce que tu l'effaces, si tu veux jouer encore à ce genre de jeux et réaliser ce que je te dirais, téléphone moi avant demain 23h ».

    Pour conclure, car il faut bien conclure je l'embrassais longuement, prenant le temps de sentir sa bouche bouger sous la mienne, j'imprimais mon baiser jusqu'à ce que je sente le moment où ses lèvres bougeaient au rythme des miennes, où sa langue n'avait plus comme mouvement que celui imposé par la mienne : elle avait accepté mon emprise.


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